7h55 ... départ pour Perm. Un peu plus de 2 heures de vol.
J'arrive à 12h10, heure locale.
Suis pas habitué à tous ces fuseaux horaires.
Je vous passe les détails de la douane, les formalités liées à l'enregistrement. C'est dans ces moments que je compris le sens du mot 'liberté de circulation des personnes' tant vanté en Europe.
Bref, je monte dans un vieux Tupolev 154. Ce type d'avion avait été conçu fin des années 60, dans le but de transporter 120 personnes sur plus de 6600 km et décoler ou atterrir sur des pistes sommaires d'une longueur de 2000 m environ.
Impossible de dormir. J'en avais pourtant besoin. Cela faisait des jours que mes nuits étaient réduites à quelques heures. Mes pensées n'allaient qu'à cet instant où je rencontrerai enfin la Sacha de mon pc.
A quelques minutes de l'arrivée, mes yeux ne décollaient plus du hublot. Je scrutais les paysages, les fleuves, les routes, les maisons. J'étais dans un film.
Le pilote aborde la descente. Je vois un vieux tarmac qui s'approche
Cette fois-ci, j'y suis.
L'avion s'arrête. Je prends nerveusement mon bagage à mains.
L'aéroport ressemblait à une gare de village. On y était tous entassés dans une salle, à attendre nos bagages.
Pas de tapis roulant, pas de magasins. Tout était réduit au strict minimum. Mais cela semblait fonctionner.
Ma valise une fois récupérée, je me dirige vers la sortie et je cherche parmi tous ces russes une tête familière.
Mon coeur battait à du 1000 à l'heure. J'attends...
Personne ...
J'attends encore ...
Personne ... Aïe !